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Plus de 1800 contes et chansons folkloriques

Le projet

Initiative conjointe de la Société d’histoire de la Haute-Gaspésie (SHHG), du Comité d’aménagement et développement durable, environnemental et culturel (CADDEC) et du Service de la culture de la Ville de Sainte-Anne-des-Monts, cette plateforme interactive a pour objectif de faire découvrir et rendre accessible à la population le riche répertoire de contes, légendes et chansons folkloriques de la Haute-Gaspésie.

Le contenu audiovisuel de la plateforme est en majeure partie issu des fonds d’archives Marius Barbeau et Carmen Roy, conservés au Musée canadien de l’histoire (MCH), ainsi que du fonds Germain Lemieux, fondateur du Centre franco-ontarien de folklore (CFOF). Ces trois chercheurs ont sillonné la région ainsi que l’ensemble du Québec et du Canada entre les années 1910 et 1970, en quête du patrimoine de tradition orale. À eux trois, ils ont amassé sur le littoral de la Haute-Gaspésie pas moins de 1800 contes et chansons folkloriques, dont les origines remontent souvent aussi loin que la France du XIVe siècle. C’est ce contenu qui est intégralement présenté ici.

« Chers lecteurs, tournez vite la page ; lisez ce livre aussi charmant que savant, aussi savant que charmant, et surtout, chantez! Chantez ces belles chansons de notre douce France […] et n’oubliez pas de verser une petite larme de reconnaissance pour nos amis canadiens qui nous les ont si précieusement conservées. »

– Le compositeur français Olivier Messiaen, en préface du livre Chansons folkloriques françaises au Canada (R. et M. d’Harcourt, 1956)

Des enregistrements centenaires…

Les plus anciens enregistrements sonores dans la région remontent à l’été 1918 et ont été réalisés sur un enregistreur à cylindres de cire Edison, par l’anthropologue Marius Barbeau. Ces enregistrements centenaires étaient avant tout destinés à la recherche, devant permettre aux chercheurs et musicologues de transcrire plus tard les mélodies sur des partitions, alors que les textes étaient le plus souvent notés en sténographie, au moment de l’enregistrement. C’est ce qui explique la qualité sonore souvent assez pauvre des enregistrements, qui ont parfois été lus à plusieurs reprises pour réaliser les transcriptions, ce qui altérait inévitablement le cylindre à chaque nouvelle lecture. Cela n’enlève cependant rien à la valeur patrimoniale inestimable de ces documents, qui se révèlent des témoignages vivants et privilégiés d’une époque, d’un répertoire et d’une façon de chanter et de conter désormais pratiquement révolus.

Steno
Version sténographiée d’une chanson du Tourellois Charles Samson (1918, MN ms 399)

En complément des documents sonores, des transcriptions textuelles et musicales sont également mises à disposition du public sur la plateforme, lorsque disponibles. Vous retrouverez aussi dans la page Photos d’époque des photographies issues des fonds d’archives Barbeau, Roy et Lemieux, le plus souvent effectuées lors de leurs recherches de terrain respectives. S’y ajoutent d’autres images tirées des archives de la Société d’histoire de la Haute-Gaspésie.

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Les icônes ci-dessus désignent, de gauche à droite, les documents sonores, les transcriptions de contes et chansons, les photographies d’époque et les sculptures contemporaines inspirées du répertoire.

CLASSEMENT

Les documents sonores et les transcriptions sont regroupés dans la section Contes et chansons, puis classés par localité et par nom de famille des interprètes, en suivant le littoral de la Haute-Gaspésie d’ouest en est. Vous retrouverez également une liste complète de tous les contes et chansons dans la section Index, où vous pourrez effectuer une recherche par mots-clés, en ordre alphabétique ou par année d’enregistrement. À cet effet, il est pertinent de savoir que les documents de 1918 et de 1948 à 1952 ont été enregistrés sur rouleaux de cire et présentent donc une moins bonne qualité de préservation que ceux de 1941 et de 1953 à 1971, ceux-ci ayant été captés sur bande magnétique, avec une fidélité nettement supérieure.

Les titres des chansons présentés ici se réfèrent au Catalogue de la chanson folklorique française de Conrad Laforte, qui permet de regrouper sous un même nom les différentes versions d’une même chanson. Les titres de chansons peuvent en effet varier grandement d’un·e informateur·ice ou d’une région à l’autre, même s’il s’agit toujours de la même chanson. Si ne retrouvez pas une chanson parmi les titres proposés, vous pouvez consulter la liste des titres alternatifs disponible en entête de la section Index. En ce qui concerne les contes, tous les titres présentés ici sont les mêmes que ceux utilisés dans les archives du MCH.

Vous remarquerez également que les titres des archives sonores et visuelles sont suivis d’une date et d’un numéro. Il s’agit du numéro de contrôle des fonds d’archives correspondants, selon le cas :

MN-, MS- et MNms-
fonds Marius Barbeau (MCH)

ROY-
fonds Carmen Roy (MCH)

EZM-
fonds Édouard-Zotique Massicotte (MCH)

LEM-
fonds Germain Lemieux (CFOF)

SHHG- et RT-
collections de la Société d’histoire de la Haute-Gaspésie (SHHG)

Autres numéros sans sigle
collections de photos du MCH

RECHERCHES GÉNÉALOGIQUES

En accédant aux pages de chaque chanteur·se-conteur·se, vous retrouverez aussi des informations biographiques et généalogiques, lorsque disponibles. Pour en découvrir plus sur les familles ou les interprètes présenté·es dans la plateforme, nous vous invitons à consulter les ouvrages et la documentation disponibles à la Société d’histoire de la Haute-Gaspésie.

À noter : les femmes de l’époque adoptaient généralement les noms et prénoms complets de leurs maris et se présentaient donc de cette façon aux ethnologues – par exemple, « Mme. Johnny Therrien ». Néanmoins, nous avons tenu à les présenter ici par leur nom de naissance, lorsqu’il nous a été possible de le retracer. En outre, les noms des maris demeurent présentés entre parenthèses, dans le seul but de faciliter les recherches généalogiques et parmi les collections des différents fonds.

Le folklore d'ici, raconté et sculpté

Depuis 2008, la Fête du bois flotté de Sainte-Anne-des-Monts, qui rassemble annuellement des sculpteurs de renommée internationale, puise un nouveau thème à chaque année dans le répertoire de contes et chansons de la région. Les artistes participants élaborent ensuite leurs œuvres autour de ces thématiques, en travaillant des morceaux de bois tirés des berges du Saint-Laurent.

Nous vous invitons à consulter la carte interactive des sculptures de bois flotté inspirées du folklore. Vous y découvrirez l’emplacement de chacune de ces sculptures ainsi qu’un parcours sur mesure que vous pourrez télécharger sur votre appareil mobile.

AIDEZ-NOUS À FAIRE RAYONNER LE FOLKORE D’ICI!

Si vous possédez des informations, enregistrements, transcriptions, photos d’époques ou tout autre élément utile en lien avec les chanteur·ses-conteur·ses et le folklore de la région, n’hésitez pas à nous en faire part! Cette plateforme se veut vivante et en pleine évolution. Nous souhaitons l’enrichir au fil des ans avec le plus de contenu possible.

Contactez-nous pour nous transmettre vos commentaires, documents d’archives ou toute autre information pertinente!

Marius Barbeau
(1883 - 1969)

Marius Barbeau

Marius Barbeau transcrivant des chansons depuis un phonographe Edison (vers 1956)

Charles Marius Barbeau voit le jour en 1883, à Ste-Marie-de-Beauce. Après des études classiques au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, il complète des études en anthropologie en Europe à l’Université d’Oxford et à La Sorbonne de Paris. De retour au pays, il joint en 1911 les rangs de la Commission Géologique du Canada à Ottawa, dont émergea plus tard le Musée National du Canada. La même année, sous les directives de Edward Sapir, Barbeau effectue sa première recherche de terrain chez les Hurons-Wendats de Lorette, près de Québec. Il découvre parmi eux des contes et chants de tradition orale française, qu’il laisse d’abord en plan, puisque ses instructions portent strictement sur l’étude spécifique des traditions autochtones. C’est l’anthropologue américain Franz Boas qui l’incitera en 1913 à reconsidérer la tradition orale dans le Canada français.

Après s’être penché surtout sur les contes populaires, c’est en 1916 que Barbeau entreprend une première expédition dans le but de recueillir des chants de tradition orale canadiens-français. Barbeau était jusque-là convaincu, comme tous les universitaires de l’époque, que les 105 chansons rassemblées dans le recueil Chansons populaires du Canada, publié en 1865 par Ernest Gagnon, constituaient la totalité du répertoire des chants canadiens-français. Son voyage de 1916 aux Éboulements et à Tadoussac, dans la région de Charlevoix, lui donna la preuve irréfutable du contraire : il en revint avec 475 chants. Le deuxième voyage de Barbeau destiné à la cueillette de chants folkloriques devait s’avérer encore plus fructueux. Ayant séjourné pendant deux mois dans le Témiscouata et deux autres mois à Sainte-Anne-des-Monts et Tourelle, il revient à Ottawa à l’automne 1918 avec près de 1300 chants supplémentaires. Il s’agit de la récolte de chants la plus abondante de toute sa carrière.

Il s’écoule ensuite quatre années avant que Barbeau ne reprenne la cueillette de chants, pendant lesquelles il sera occupé à étudier les cultures autochtones de l’ouest Canadien. Barbeau s’y remet en 1922, alors qu’il visite la Baie-des-Chaleurs et la pointe de la péninsule gaspésienne. Il en ramène 500 chants, dont certains recueillis dans la Baie-des-Chaleurs constituent son premier matériel d’origine acadienne. Un autre voyage en 1925, cette fois-ci à l’Île d’Orléans et dans les environs, lui fournit encore 500 chants supplémentaires.

En 1927 et 1928, Barbeau organise deux éditions d’un festival de folklore au Château Frontenac de Québec, évènement intitulé Festival de la chanson, des danses et des métiers du terroir. Les meilleurs informateurs et chanteurs rencontrés par Barbeau dans ses recherches de terrain sont invités à y participer, dont Joseph Ouellet et François Saint-Laurent de Tourelle. Plusieurs arrangements des chants de la collection de Barbeau sont également réalisés pour l’occasion par des compositeurs et musiciens de renom, dont Sir Ernest McMillan, Wilfrid Pelletier et Claude Champagne. Certains de ces arrangements ont été publiés notamment dans le recueil Vingt-et-une chansons canadiennes (MacMillan et al., 1928).

Barbeau consacre la majeure partie de la décennie 1930 à l’écriture et à la publication d’articles, de recueils et de monographies faisant état de ses nombreuses recherches. Il réalise un dernier voyage dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et dans les provinces maritimes en 1940 et 1941, en compagnie de la cinéaste Laura Boulton. Si Barbeau participe à l’expédition en tant que consultant pour le compte de l’Office National du Film, il ramène quand même de ce périple encore un certain nombre de chants dont certains figurent dans ses publications ultérieures. Barbeau prend sa retraite en 1951, et continue inlassablement à écrire et publier au sujet du folklore jusqu’à sa mort, le 27 février 1969.

Carmen Roy
(1919 - 2006)

Carmen Roy

Carmen Roy avec un portrait des Tourellois François Saint-Laurent et Joseph Ouellet, par l’artiste Arthur Lismer (vers 1955)

Née à Bonaventure le 25 décembre 1919, Carmen Roy passe son enfance à Cap-Chat. C’est en 1947, lors de ses études à l’Université Laval, qu’elle fait la rencontre de Marius Barbeau et de Luc Lacoursière, qui l’initient à la recherche folklorique. Dès 1948, elle entre au service du Musée national du Canada (désormais le Musée canadien de l’histoire), à titre d’attachée de recherche. Elle y demeure comme contractuelle jusqu’en 1957, avant de devenir la même année chef de la Section de folklore de la Division de l’ethnologie, puis directrice de la nouvelle Division de folklore, créée à part entière en 1966. Elle demeurera à ce poste jusqu’à sa retraite, en 1984.

De 1948 à 1952, Carmen Roy mène un vaste projet d’enquête orale dans la péninsule gaspésienne. Ces travaux lui permettent de compléter un doctorat à l’Université de Paris (Sorbonne) en 1953. Elle devient ainsi la première femme à défendre une thèse contenant de l’audiovisuel à cette institution. Ses travaux sont publiés en 1955 dans l’ouvrage Littérature orale en Gaspésie, une référence encore aujourd’hui incontournable sur le folklore de la péninsule. Une fois ses études terminées, elle continue de se rendre régulièrement en Gaspésie, où elle rend chaque fois visite à son fidèle informateur Léon Collin, dans le village de Tourelle.

Alors que Marius Barbeau avait concentré l’essentiel de ses travaux en Haute-Gaspésie à Sainte-Anne-des-Monts et surtout Tourelle, Carmen Roy pousse se recherche plus loin vers l’est. Elle découvre des chanteurs-conteurs épatants chez les Castonguay de Rivière-à-Claude, les Robinson de Mont-Louis ou les Lemieux de Madeleine, pour ne nommer que ceux-là. Elle découvre aussi un très riche répertoire de chansons et traditions orales dans la région de la Côte-de-Gaspé, notamment à Petite-Vallée, Cloridorme, Rivière-au-Renard et Petit-Cap.

Au cours de sa prestigieuse carrière, Carmen Roy publie de nombreux ouvrages et articles consacrés au folklore et à la culture gaspésienne, dont le recueil Contes populaires gaspésiens, en 1952. Elle s’intéresse aussi beaucoup à l’Acadie et aux provinces maritimes. Elle fonde en 1970 le Centre canadien d’étude sur les cultures traditionnelles, et devient en 1977 la première déléguée scientifique en cultures traditionnelles au Musée national de l’homme.

Tout comme Marius Barbeau avant elle, Carmen Roy continuera bien longtemps après sa retraite d’occuper un bureau au MCH et de se consacrer à l’étude des traditions orales. L’infatigable chercheuse et passionnée du folklore s’éteint à Ottawa le 9 avril 2006, à l’âge de 86 ans.

Germain Lemieux
(1914 - 2008)

Germain Lemieux

Le père Germain Lemieux (date inconnue. Source : CFOF)

Tout comme Carmen Roy, le père Germain Lemieux est originaire de Cap-Chat, où il voit le jour le 5 décembre 1914, neuvième d’une famille de douze enfants. Son oncle, Jean-Mathias Lemieux, est un informateur d’Édouard-Zotique Massicotte, proche collaborateur de Marius Barbeau. Très tôt, le jeune Germain manifeste lui aussi un intérêt pour la musique en maniant le violon, en plus d’apprendre les chants entendus à l’église, mais aussi les chansons et contes folkloriques entendus à la maison ou lors des veillées.

Il entre au séminaire de Gaspé en 1928 pour y suivre son cours classique, jusqu’en 1935. C’est à ce moment qu’il intègre la Compagnie des Jésuites à Montréal, où, en plus de la philosophie et de la théologie, il étudie la musique, acquérant des notions importantes pour la transcription musicale lors de ses futures collectes. En 1941, il est affecté pour une première fois au Collège du Sacré-Cœur de Subury, Ontario, pour y enseigner la 12e année. Il s’occupe également de la chorale, faisant parfois appel aux chants folkloriques de son enfance dans son enseignement.

C’est lors d’un second stage d’enseignement, en 1947, qu’il commence ses premières collectes folkloriques dans la région de Sudbury. Encouragé à poursuivre dans cette voie, il entreprend des études à l’Université Laval, auprès de Luc Lacoursière, Mgr. Félix-Antoine Savard et Marius Barbeau. La légende veut que lors d’un de ses premiers cours avec Marius Barbeau, il ait causé un certain émoi en contredisant l’éminent ethnologue, qui expliquait comment lors d’une collecte de chanson, il était nécessaire d’utiliser l’enregistrement pour retranscrire plus tard la mélodie, de façon à se concentrer à retranscrire le texte par sténographie lors de la performance. Or, de façon autodidacte, Germain Lemieux avait élaboré un système de notation qui lui permettait de retranscrire à la fois le texte et la mélodie, au moment même de la cueillette – ce que Barbeau considérait apparemment comme impossible, jusqu’à ce que le nouvel étudiant lui en fasse la preuve…

À partir de 1953, le père Lemieux collecte de façon régulière du matériel auprès de sa famille et de la population de Cap-Chat. La qualité exemplaire de ce matériel, tel que présenté ici, nous montre bien qu’il a appris des plus grandes figures de l’époque en la matière. De 1953 à 1971, ce sont plus de 325 versions de chansons folkloriques qu’il enregistre dans son seul village natal – alors qu’étonnamment, Carmen Roy était passée à côté de cette manne à peu près au même moment, tout comme Marius Barbeau en 1918, choisissant visiblement tous les deux de concentrer leurs propres recherches plus à l’est.

En parallèle, le père Lemieux poursuit son travail de collecte dans l’Ontario francophone, travail colossal qui culmine en 1972 par la fondation du Centre franco-ontarien de folklore à l’Université de Sudbury. À partir de 1973, il commence la publication de son imposante collection des 33 volumes de récits folkloriques intitulés Les vieux m’ont conté, travail qui l’occupera jusqu’en 1991. En tout et partout, ce sont 3000 versions de chansons et 650 versions de contes que le père Lemieux récolte, principalement dans sa province d’adoption, mais aussi au Manitoba et dans sa Gaspésie natale, notamment ; une contribution inestimable qui est aujourd’hui encore conservée au Centre franco-ontarien de folklore à Sudbury.

Le père Germain Lemieux s’éteint à l’âge de 94 ans, le 26 mars 2008, à la Maison des Jésuites de Saint-Jérôme, Québec. Son neveu, le docteur Réjean Lemieux, a généreusement confié à la Société d’histoire de la Haute-Gaspésie, peu temps avant son propre décès, ses correspondances avec son oncle Germain. Nous le remercions pour ce don de grande valeur, dont certains extraits sont disponibles dans la salle d’exposition permanente de la SHHG.

Édouard-Zotique Massicotte
(1867-1947)

Édouard-Zotique Massicotte

Édouard-Zotique Massicotte transcrivant une chanson du chanteur Vincent Ferrier de Repentigny (date inconnue, J5127)

Proche collaborateur de Marius Barbeau, le montréalais Édouard-Zotique Massicotte commence en 1917 à récolter du matériel folklorique à Montréal et dans la région de Trois-Rivières. C’est à Montréal qu’il rencontre le Cap-Chatien d’origine Jean-Mathias Lemieux, qui lui communiquera près d’une trentaine de chansons.

Récoltant surtout son matériel de façon manuscrite, Massicotte recueille près de 5000 versions différentes de chansons, contes et récits folkloriques. Seul ou avec Barbeau, il publie également bon nombre d’articles faisant la promotion de ce répertoire. C’est aussi avec lui que Barbeau organise en 1919 les premières Veillées du bon vieux temps, rassemblant à Montréal de nombreux conteurs, chanteurs et autres violoneux rencontrés lors de leurs recherches respectives.

Crédits

Conception et réalisation

 

Concept, coordination, recherche et restauration audio
Trames Audio

Programmation et développement
Bourrasque

Graphisme et direction artistique
Mariane Bertrand

Textes et recherches généalogiques
Marc-Antoine DeRoy

Autres textes et recherches sur les sculptures
Allison Servant et Guillaume Campion

Supervision et administration
Monique Campion (directrice de la culture, Ville de Sainte-Anne-des-Monts) et Guy Thibault (CADDEC)

 

Partenaires

Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, de la ville de Sainte-Anne-des-Monts ainsi que du CLD et de la MRC de La Haute-Gaspésie.

Fonds d’archive et numérisation :
Musée canadien de l’histoire
Centre franco-ontarien de folklore
Société d’histoire de la Haute-Gaspésie
Musée de la Gaspésie

Au Musée canadien de l’histoire :

Spécialiste en information des collections, archives textuelles
Benoît Thériault

Spécialiste en information des collections, archives audiovisuelles
Jonathan Wise

Spécialiste en information des collections, archives photographiques
Vincent Lafond

Analyste de l’information – Collections de bibliothèque et archives audiovisuelles
Sylvia Mauro

Agentes au droit d’auteur
Erin Gurski et Katia Macias-Valadez

Au Centre franco-ontarien de folklore
Directeur général : Patrick Breton

Registres pour recherches généalogiques
Fabrique de la Paroisse de Sainte-Anne-des-Monts

Église

Rejoindre la Société d’histoire de la Haute-Gaspésie

5b 1re Avenue O, Sainte-Anne-des-Monts, QC G4V 1B4

(418) 763-7871

archivisteshhg@gmail.com

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